Une passerelle pour relier la Dordogne et le Lot par la véloroute voie verte

Depuis plusieurs années, le Département de la Dordogne s'est engagé dans une politique de développement des itinéraires de déplacements doux, comme par exemple en Vallée de l'Isle ou encore avec la Flow Vélo, qui relie Thiviers à l'Ile d'Aix.

Dans le sud du département, la véloroute voie verte de la Vallée de la Dordogne (V91) est un itinéraire qui fera, à terme, 456 km, permettant de relier la rivière Dordogne de sa source à son embouchure en mobilité douce. A ce jour, 90km d'itinéraires ont déjà été réalisés, 41km sont en travaux et 325km sont en projet.

A la frontière avec le département du Lot existe déjà un tronçon de voie verte qui permet de relier Cazoulès à Sarlat-la-Canéda. La jonction entre les deux départements voisins représentait une difficulté avec le franchissement du Pas du Raysse. 

Une étude de faisabilité

Epidor a donc commandé une étude de faisabilité du franchissement pour le compte des deux départements et deux communautés de communes limitrophes (Pays de Fénélon et Cauvaldor) au bureau d'étude Artelia et B+M. 

Les conclusions de celle-ci ont été présentées aux élus de la communauté de communes du Pays de Fénelon pour leur présenter l’étude de faisabilité du franchissement du pas du Raysse.

Une passerelle suspendue

Plusieurs options ont été étudiées pour assurer la connexion entre les deux secteurs touristiques d’importance, Cazoulès en Dordogne et Souillac dans le Lot. La solution retenue est celle de la création d’une passerelle suspendue à hauteur de la plage de Cazoulès.

Cette passerelle sera complétée par un réaménagement du pont déjà existant de Cieurac (Lot), qui sera sécurisé et doté d'un système de feux tricolores intelligents donnant la priorité aux cycles et pour gérer l'alternat de circulation d'une voie sur l'ouvrage.

Une opération co-financée

Le coût global de l'opération, qui sera porté par les Départements du Lot et de la Dordogne, est évalué à près de 3 millions d'euros.

Une fois toutes les études techniques effectuées, dont les études environnementales, la première pierre pourrait être posée en 2025. Au terme de 7 mois de travaux, l'ouverture de ce nouvel axe de déplacement doux est espérée à l’occasion de la saison touristique 2026.